Le Patrimoine Briard |
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Histoire : Construite par Robert II, deuxième de Brie au tout début du 13e siècle, elle est située sur l’emplacement d’une ancienne église dont on retrouve trace au 6e siècle. Un important cimetière l’entourait (place Gauthier actuelle) témoignant de l’importance de la région . Elle est dédiée au premier martyr de la chrétienté pour abriter des reliques. Sa construction fut achevée au début du 14e siècle. En janvier 1349 on y célébra le mariage du Roi Philippe VI de Valois avec Blanche de Navarre. A partir du 15e siècle : La ville et l’église subirent plusieurs siéges et assauts durant les conflits de la guerre de 100 ans, puis ceux de la Fronde. D’importants travaux de restauration durent être entrepris ; voûtes, travées… Les reliques furent volées durant la guerre de cent ans aux cours de saccage. Des soldats pillards reconnus, furent rattrapés et l’un pendu à Melun. Mais quelques reliques, qui devaient être envoyées en Angleterre, restèrent bloquées à Dieppe par mauvais temps. Sur le conseil d’un théologien elles furent mises en dépôt dans l’église St Etienne de Dieppe. Le bateau qui devait les emporter put dés lors naviguer normalement. Il fut décidé de ramener les reliques à Brie. La péniche qui devait les ramener échappa miraculeusement à la capture alors que celles du convoi étaient prises. Elles retrouvèrent l’église de Brie le 15 juin 1431. Le 31 juillet 1688 on baptisa les 4 cloches dont 3 furent fondues sous la révolution pour faire des canons. Durant la révolution l’église servait de magasin à fourrage. En 1824 on en fondit de nouvelles dans la ville même de Brie. Elle fût classée monument historique le 15 août 1840. Elle était en très mauvais état au début du 20e siècle, la toiture fût réparée en 1905. Après la guerre de 14-18 on constitua un comité Franco-Américain pour participer aux frais de restauration (1000$). Le 30 mai 1927 on célébra le 1er office à la mémoire des soldats américains morts pour la France, en présence du Maréchal Joffre (plaque commémorative sur le pilier gauche prés du cœur) avec les petits chanteurs à la croix de bois. Architecture Plan rectangulaire (35Lx18lx19h) orienté E-W, l’axe vers le lever du soleil le jour de la saint Etienne, le 3 août. Le chevet est plat, sur 4 niveaux dont 3 d’éclairage, le premier niveau comportaient 3 grandes fenêtres qui ont été fermées en 1768 fautes de fonds nécessaires à leur entretien. Au 3e niveau la rosace du 13e siècle inspirée de celle de Notre Dame de Paris, elle est divisée en 12 compartiments représentent les 12 apôtres et les travaux des champs sur les 12 mois de l’année avec le christ en majesté au centre (janvier en bas). A remarquer : deux périodes de construction. Les plus anciennes près du chevet ; arcs doubles et arcs d’ogives, chapiteaux feuillagés, figures humaines humoristiques. Les clés de voûtes très ouvragées de couronne de fleurs, de personnages représentent le bien et le mal, ange et démon, on peu apercevoir des restes de peinture. Les plus récentes, près du portail (XVI e) de style Renaissance. La façade ; on voit 2 styles 13e siècle et Renaissance. Chapelles intérieures ; à noter : 1ere travée ; chapelle des fonds baptismaux du 16e siècle surmontée d’un lanternau Renaissance (peinture murale représentant le baptême de Clovis par St Rémi)et bénitier en marbre rouge sur pied en pierre du 16e siècle. Porte latérale nord 13e siècle. 3e travée 14e siécle Chapelle N.D 5e travée ; pierre tombale de Jean le Picart et de sa femme (16e siècle). Chapelle St Jean 6 e travée ; fondée par Jean Cordier en 1388 (modifiée au 16e siècle) vitrail du 16e siècle 4 panneaux 2 prédication de St Jean Baptiste, baptême de St Jean Baptiste décollation, Salomé tenant un plat pour recueillir sa tête. Porte de la sacristie ; 17e siècle St Etienne en bois polychromie, à gauche de la porte ; Stèle funéraire de la famille Pierre Germain (1419 trouvée en 1858)probablement un boucher avec ses 4 fils ; sur l’autre face sa femme avec ses 4 filles. |