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Le Patrimoine Briard

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Personnages Célèbres de Brie

Eudes Rigaud né vers 1200 décédé à Rouen en 1275, franciscain  archevêque de Rouen. Un des rédacteurs de la règle franciscaine, maître de théologie. Il prêche la croisade de 1268 (celle de St Louis) il devint un des exécuteurs du testament de St Louis. Une des cloche de la tour St Romain de la cathédrale de Rouen a été offerte par Eudes. Elle était une des plus grosse de son temps et était si lourde et si difficile à mettre en branle qu’on donnait à boire à ceux qui avaient la charge de la sonner. D’où l »expression « Boire à tire la Rigaud »

Jean Nicot, originaire de Nîmes, ambassadeur de France à Lisbonne (1559) il introduit le tabac en France.Il reçut en reconnaissance de ses œuvres des lettres de noblesse, il devint Seigneur de Villemain et ainsi possédait la cure de Brie.

Jeanne d’Evreux arrière petite fille de St Louis, nièce de Philippe IV Le Bel, femme de Charles IV Le Bel dernier Roi capétien en ligne directe, elle est sa 3e épouse et est sacrée Reine le 11 mai 1326 à la Sainte Chapelle. Elle accouche de 3 filles qui ne peuvent régner. La branche Valois succède aux capétiens directs.

Elle reste veuve en 1328 et se retire à Brie Comte Robert ou elle meurt en 1370 à l’age de 69ans.

Elle tenait cette terre en héritage de Louis d’Evreux son père frère de Philippe IV Le Bel, elle l’administre.

Elle aménage le château, en fait une résidence de prestige ou les grands seigneurs du royaume n’hésitent pas à séjourner (les Ducs de Bourgogne) et aménage des jardins d’agrément.

A sa mort le château revient au domaine royal, puis à la famille d’Orléans.

L’Hôtel Dieu

Fondée par Robert II de Dreux (celui qui a commencé à construire l’église). Mais un Hôtel  existait auparavant dont on ne garde aucune trace. Il était destiné à accueillir les gens du voyage indigents et fatigués. En effet l’expansion de la ville et du marché attiraient de nombreux commerçants et voyageurs. Administrée par le clergé (par une fraternité), son apogée se situe au 14e siècle avec Jeanne d’Evreux . Outre de vastes locaux dans la ville, l’Hôtel Dieu possédait d’importantes terre, qui lui assuraient des revenus. Jeanne d’Evreux fonda « une maison aux malades » à l’existence éphémère entre 1339 et 1363, durant une période terrible (Jacqueries)  elle était située entre la rue de la Madeleine et les fosses du château. Les missions de l’Hôtel Dieu évoluent : plus tournées vers les pauvres habitants et les malades. L’administration se laïcise progressivement (vers 1556). Des nombreuses chicanes entre le chapelain et les habitants font presque oublier la vocation initiale de l’institution. Une confrérie de Charité, sur l’initiative de Saint Vincent de Paul est fondée en 1631 pour assister à leur domicile les pauvres et les malades. Composées de femmes issues de la bourgeoisie de la ville, elle reçoit la visite de son fondateur le 20 avril 1633. En 1680 un arrêt met fin aux chicanes et l’administration  de l’Hôtel Dieu est confiée à une administrative nommée par l’église. Mais en 1688, à la suite d’intrigue le bénéfice des revenus devint personnel et l’hospitalité fut interrompue. En 1722 l’Archevéché confia aux curés de Brie l’administration de l’Hôtel Dieu. Puis une commission est instaurée qui permet de poursuivre les missions d’aide aux malades et aux pauvres. Les bâtiments sont restaurés, un projet de maison de retraite est abandonné. Mais les querelles reprennent au point qu’entre 1784 et 1788 le registre des administration est vide. La mission de       l’Hôtel Dieu est reprise par le Maire Républicain sous la révolution. En 1793 un état des lieux relève 6 lits pour hommes et 6 lits pour femmes, qu’il n ‘y a pas de dettes mais que les revenus sont modestes et ne peut faire face aux logements des soldats, la chapelle est désaffectée et sert de salle de réunion.

En 1794 l’hôtel Dieu prend le nom de «Maison d’Hospice » la confrérie de la Charité est dissoute mais faute de moyen l’hospitalité est interrompue jusque fin 1800. Au début du 19e siècle la gestion de l’hôpital est assurée par une commission administrative sous le contrôle du préfet. En 1822 on fit appel aux sœurs de la légation de St Joseph de Cluny qui  y restèrent jusqu’en 1976. En 1832 il y avait 90 malades par an et 20 militaires, une section maison de retraite est crée en 1847. L’hôpital s'agrandit : en 1909 un service de chirurgie.

Une ferme et un potager assurent la nourriture des malades. La façade gothique actuelle est celle de la salle d’accueil. « Le grand Loges » était séparé de la salle d’accueil par un jardin. Entrée principale au 7 rue Gallieni

L’ancienne chapelle St Eloi (rue des Halles) a été transformée en école de filles en 1840.

Le couvent des Minimes

Sur le même plan qu’une église le couvent des minimes, a été reconverti en maison bourgeoise, partiellement racheté par la commune , le 1er étage a été transformé en salle d’exposition à l’entrée du jardin des Bienfaites.