Méréville Suite Sans cliquer, passez simplement la souris sur les mots en rouge. |
|||
|
Méréville et le château |
Posée en bordure du plateau beauceron, forte d'un territoire de près de 3000 hectares, Méréville se conjugue entre plaines de grande culture et vallée à la végétation luxuriante. Elle fut victime d'une histoire agitée depuis l'occupation |
|
romaine au IVe siècle. Son château détruit, reconstruit, rasé, rebâti, fut aussi au XVIIIe siècle un séjour de paix durant lequel, les Arts et Lettres ont pu fleurir. Ce domaine acheté à la veille de la Révolution par le riche financier Jean-Joseph de Laborde et fut somptueusement transformé. Le parc agrandi devint un jardin romantique modèle, dessiné par l'architecte Bellanger et réalisépar le peintre Hubert Robert. Planté d'une grande variété d'espèces |
|||
botaniques, rapportées par La Pérouse, il fut considéré par ses contemporains comme le plus beau et le plus accompli des jardins pittoresques européens avec ses nombreuses fabriques et ses grottes artificielles. Classé monument historique, l'ensemble du domaine est devenu propriété du département qui a engagé une réhabilitation exemplaire des jardins. Ce projet de grande envergure se déroulera sur une douzaine d'années. Cette réhabilitation classera les jardins pittoresques de Méréville comme une destination touristique nationale et internationale de premier plan. |
|||
|
|||
Le clocher date du début du gothique (1140-1180). Il reste de l'époque carolingienne, la nef, les bas-côtés et le plan général en forme de basilique romaine. L'incendie de 1959 lui a valu un aménagement très dépouillé. En 1998, Philippe Cara Costea, artiste-peintre natif de Méréville, crée douze vitraux contemporains représentant des événements marquants de la vie de Jésus. Le même artiste sculpte en creux la grande Croix de 6m de hauteur située derrière le maître-autel. Des tableaux religieux des XVII et XVIIIe siècles ornent les fonds baptismaux et la nef centrale. Ils sont inscrits à l'Inventaire des Objets Mobiliers de l'Essonne. |
|||
|
|||
|
|
||
Au début du XVIe siècle, Louis XII accorde au seigneur local, Bertrand de Reilhac, le droit de tenir 4 foires annuelles ainsi qu'un marché par semaine. Ce dernier fit alors édifier la Halle que l'on peut encore admirer de nos jours. Ses proportions sont vastes (40m x 18m). Sa charpente et ses 4 rangées de piliers sont en chêne. L'ensemble repose sur des socles de pierres. La Halle accueille aujourd'hui de grandes manifestations culturelles (concerts, opéras, potiers d'art...) |
|||
|
|
||
Le lavoir, comme le moulin du pont, faisait partie des fabriques du Parc de Méréville. Jusqu'il y a quelques dizaines d'années, il était encore le lieu de rendez-vous des mérévilloises qui lavaient leur linge en commentant l'actualité du village. Situé en bord de Juine, dans un cadre des plus pittoresques, le lavoir classé Monument Historique en 1977 |
|||
|
|||
Classée monument historique en 1978, la Tour faisait partie des fabriques
du parc du Château. Elle fut construite entre 1790 et 1792 d'après un dessin
d'Hubert Robert.
Haute de 100 pieds (35m), cette colonne fut réalisée par des maçons spécialement venus du Limousin. A partir de 1793, elle fut utilisée par Delambre et Bellet pour des opérations de mesures de l'arc du méridien terrestre. |