A en croire les membres de la mystérieuse confrérie, le cocu est loin d'avoir la connotation qu'on lui attribue aujourd'hui. A l'origine, il serait le trompeur et non le trompé. Car son étymologie serait liée à un dieu gaulois, Cernunnos, soit le « cornu » ou « le bel encorné », en raison de ses bois de cerf qui poussent sur son crâne. « Il représente la force et la virilité », précise une membre de la confrérie.
Les dictionnaires y voient plutôt une variation médiévale du nom coucou, un oiseau dont « la femelle pond ses œufs dans des nids étrangers ». « C'est la maîtresse qui détourne le bien d'autrui. Mais au Moyen Age, le cocu était vu comme un don Juan. Le mot n'était pas du tout péjoratif ! »